Gardnerella vaginalis : Définition et traitements – ELSAN
Remèdes de grands-mères 🌱 Comment en finir avec les infections vaginales ? – Apyforme
Probiotique spécifique POLYBACTUM® – EFFIK
Traitement du Gardnerella vaginalis par un mélange d’huiles essentielles
Voir également l’article détaillé sur les vaginoses en générales dont traitement naturels
Maintenir une bonne hygiène intime ne veut pas forcément dire qu’il faille prendre des douches tous les jours. Elle ne se limite pas seulement à la propreté mais englobe une série de comportements spécifiques visant à préserver l’équilibre naturel et la santé de la zone vaginale. On y retrouve :
- Le choix des produits pour la toilette intime : Il est impératif d’opter pour des nettoyants spécialement formulés pour la zone intime, qui sont doux, non parfumés, et conçus pour maintenir le pH naturel du vagin. Les produits parfumés et les savons ordinaires peuvent contenir des substances chimiques irritantes qui perturbent l’équilibre des bactéries et augmentent le risque d’infections. Ça à la poubelle !
- Aux oubliettes la douche vaginale : La douche vaginale est à bannir de sa routine. Il faut se laver uniquement à l’extérieur (la vulve) avec de l’eau tiède et un nettoyant adapté (comme vu précédemment). Cela suffit largement à maintenir la propreté sans affecter l’équilibre interne du vagin. Les douches vaginales, qui impliquent de rincer l’intérieur du vagin avec des liquides, sont à proscrire car, en réalité, elles éliminent les bactéries bénéfiques et augmentent le risque de déséquilibre.
- Hydrater sa vulve : Hydrater la vulve peut aussi contribuer à prévenir les vaginoses. Cela maintient l’intégrité de la peau, ce qui permet d’aider à se protéger contre les infections en créant une barrière efficace contre les agents pathogènes. Une hydratation adéquate peut également prévenir l’irritation et les micro-déchirures, qui réduisent ainsi les risques d’infections bactériennes ou de déséquilibres. Ce n’est pas tout ! Maintenir une hydratation suffisante de la zone vulvaire peut soutenir un environnement sain pour la flore vaginale et éviter les conditions qui favorisent la croissance des bactéries pathogènes.
Il est vivement recommandé de porter des sous-vêtements en matières naturelles, comme le coton. Cette matière permet d’éviter les déséquilibres de la flore vaginale pour plusieurs raisons.
Premièrement, il a une haute respirabilité. Il favorise la circulation de l’air, ce qui permet de maintenir une zone vaginale sèche et à une température équilibrée. Pour rappel, les endroits humides et chauds augmentent le risque de prolifération bactérienne.
Deuxièmement, le coton a la capacité d’absorber l’excès d’humidité, ce qui est particulièrement important pour la santé vaginale. En éliminant l’humidité de la surface de la peau, le coton aide à prévenir la création d’un environnement humide où les bactéries et les levures peuvent se multiplier.
Enfin, les tissus synthétiques sont plus sujets au frottement. En frottant la peau de la zone vaginale, des irritations peuvent apparaître. Les irritations peuvent à leur tour abîmer la barrière de la peau ce qui rend la zone plus susceptible aux infections. Alors que le coton doux est moins susceptible de causer des frottements.
Conseils pour le choix des sous-vêtements :
- Privilégiez les sous-vêtements 100% coton, en particulier pour la doublure qui est en contact direct avec la zone vulvaire, et si possible qu’ils soient bio.
- Évitez les sous-vêtements trop serrés qui peuvent restreindre la circulation de l’air et créer des zones d’humidité.
- Changez de sous-vêtements quotidiennement ou plus souvent si vous êtes particulièrement active ou s’il fait chaud, pour maintenir la zone aussi sèche et aérée que possible.
- Envisagez de dormir sans sous-vêtements pour permettre une ventilation maximale pendant la nuit.
la santé passe avant tout par notre assiette ! Adopter une alimentation équilibrée est donc un b.a.-ba pour la santé de la flore vaginale. Intégrer des aliments riches en probiotiques et prébiotiques dans votre régime alimentaire joue un rôle crucial dans le soutien et le maintien d’une flore vaginale saine :
- Probiotiques : ce sont des micro-organismes vivants (ou autrement dit des “bonnes bactéries”) qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantités adéquates, ont des effets positifs sur la santé, notamment en contribuant à l’équilibre de la flore intestinale et vaginale. On y retrouve des lactobacillus rhamnosus, lactobacillus reuteri et des lactobacillus acidophilus qui sont les plus connus. D’ailleurs certaines de ces bactéries constituent déjà notre flore vaginale.
Vous pouvez donc vous tourner vers les aliments fermentés qui sont d’excellentes sources de probiotiques. Parmi eux, le yaourt nature (sans sucre ajouté) se distingue comme une option courante et facilement accessible. D’autres exemples incluent le kéfir, le kimchi, la choucroute, le miso et le tempeh. Ces aliments contribuent à augmenter la population de bonnes bactéries dans l’intestin, ce qui a un effet positif sur l’équilibre microbien du vagin par un effet de translocation bactérienne bénéfique.
- Prébiotiques : les prébiotiques sont des fibres alimentaires non digestibles qui nourrissent les bactéries probiotiques de l’intestin. Elles permettent de favoriser leur croissance et leur activité. Ils agissent essentiellement comme des “engrais” pour les bonnes bactéries. Les aliments riches en prébiotiques comprennent les bananes, l’ail, les oignons, les poireaux, les asperges, les artichauts et de nombreux types de légumes verts. Donc en stimulant la croissance des probiotiques, les prébiotiques aident indirectement à renforcer la santé de la flore vaginale.
Avoir des rapports sexuels protégés permet de réduire le risque de déséquilibres bactériens dans la flore vaginale. Les préservatifs agissent comme une barrière physique et empêchent l’échange de fluides corporels et le transfert de microorganismes potentiellement pathogènes entre partenaires. Cela permet de préserver ainsi l’équilibre microbien vaginal.
N’oubliez pas que le préservatif est aussi une mesure préventive contre les infections sexuellement transmissibles, qui peuvent altérer l’environnement vaginal et favoriser la croissance de bactéries nuisibles. De plus, en maintenant l’acidité naturelle du vagin grâce à l’utilisation de préservatifs, on protège les lactobacilles. Alors pensez aux préservatifs !
En conclusion aborder le traitement de la vaginose bactérienne avec des méthodes naturelles offre une perspective intéressante sur le maintien de l’équilibre de la flore vaginale, soulignant l’importance d’une approche holistique pour la santé intime. Toutefois, il est crucial de reconnaître que les traitements naturels peuvent servir de compléments pour prévenir les déséquilibres plutôt que de remplacer les interventions médicales nécessaires en cas d’infection. La consultation d’un professionnel de santé reste essentielle pour un diagnostic précis et un traitement efficace.